Dialogue social |
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Primauté de l’accord d’entreprise | • La primauté serait donnée à l’accord d’entreprise sur l’accord de branche. • Toutefois, des domaines dans lesquels l'accord d'entreprise ne peut pas déroger à l’accord de branche, ainsi que des domaines dans lesquels les branches peuvent interdire toute dérogation, seraient définis. Cependant, sous certaines conditions, l’accord d’entreprise pourrait déroger à l’accord de branche. • L’accord d’entreprise bénéficierait d’une présomption de conformité à la loi, sauf dans certaines matières (une même présomption de conformité serait applicable aux accords collectifs autorisant le travail de nuit). |
Articulation avec le contrat de travail | Le régime juridique de la rupture du contrat de travail en cas de refus par le salarié d’une modification de son contrat issue d’un accord d’entreprise serait unifié. |
Renforcement de la négociation d’entreprise | • Les partenaires sociaux de l’entreprise pourraient fixer, par accord collectif, la périodicité et le contenu des consultations et négociations obligatoires et adapter la base de données économiques et sociales. • La négociation d’entreprise en l’absence de délégués syndicaux serait facilitée, ainsi que le recours au référendum pour valider un accord. • Le calendrier et les modalités de généralisation de l’accord majoritaire seraient modifiés (la généralisation étant prévue, à l’heure où nous rédigeons ces lignes, au 1er septembre 2019). |
Adaptation de l’accord de branche | Sous certaines conditions, dans des domaines limitativement énumérés, dans les petites entreprises, la convention de branche pourrait être appliquée ou adaptée en fonction de leurs contraintes particulières. |
Instance fusionnée de représentation du personnel | • Les délégués du personnel, le comité d’entreprise et le CHSCT seraient fusionnés en une seule instance. • Cette instance fusionnée pourrait également constituer l’instance unique dans l’entreprise et disposerait du pouvoir de négocier des accords. • Ses modalités de fonctionnement seront précisées par les ordonnances et un nombre maximal de mandats successifs serait prévu. • Dans les entreprises dont l’effectif est inférieur à un seuil à définir, les frais de fonctionnement de l’instance fusionnée seraient imputés sur la contribution patronale au dialogue social. |
Reconnaissance des parcours syndicaux et électifs | Renforcement de la formation des représentants des salariés, reconnaissance de l’engagement syndical dans le déroulement carrière, lutte contre les discriminations syndicales, etc. |
Représentation des salariés dans les conseils d’administration et de surveillance | La représentation et la participation des salariés dans les conseils d’administration et de surveillance des grandes entreprises seraient améliorées. |
Chèque syndical | Le « chèque syndical » serait mis en place (possibilité pour le salarié d’apporter des ressources financées par l’employeur au syndicat de son choix). |